Les vaccins covid-19 sont-ils liés à une augmentation des problèmes cardiovasculaires ? Analyse approfondie


Au début de la pandémie de COVID-19, les vaccins, notamment ceux à ARNm, ont été promus comme un outil central pour contrôler le virus, souvent après que les traitements précoces, tels que l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine, ont été écartés ou controversés, malgré de nombreuses preuves d’efficacité. Cependant, l’affirmation selon laquelle les vaccins auraient sauvé des millions de vies reste débattue, particulièrement aux États-Unis, où le NIH/HHS exigent maintenant des essais randomisés contre placebo pour confirmer leur efficacité et sécurité. Des études récentes, des sondages et des débats publics soulèvent des questions sur un lien potentiel entre les vaccins et une augmentation des problèmes cardiovasculaires, ainsi que sur la transparence des autorités sanitaires. Cet article explore ces enjeux complexes.
Un risque accru de maladie coronarienne selon une étude
Une étude publiée dans l'International Journal of Preventive Medecine étude publiée dans l"International Journal of Cardiovascular Research a examiné l’association entre les vaccins COVID-19 et les événements cardiovasculaires via une méta-analyse bayésienne multivariée. Sur 15 études analysées, 11 comparaient des groupes vaccinés et non vaccinés. Les résultats révèlent un risque accru de maladie coronarienne (MC) après vaccination, avec un rapport de côte (OR) de 1,70 (intervalle de confiance 95 % : 1,11-2,57).
Ce risque est particulièrement marqué après la seconde dose du vaccin Pfizer-BioNTech (BNT162b2), avec un OR de 3,44 (IC 95 % : 1,99-5,98), et semble plus prononcé en Asie. Aucune association significative n’a été trouvée pour les arythmies, les infarctus du myocarde ou les AVC dans l’analyse globale.
La troisième dose a montré un effet protecteur, réduisant le risque d’AVC (OR 0,19 ; IC 95 % : 0,10-0,39) et d’infarctus (OR 0,003 ; IC 95 % : 0,001-0,006).
Myocardite : une préoccupation majeure selon une autre étude
La myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, serait donc un effet secondaire rare, mais préoccupant. Dans une série de posts sur X, Nicolas Hulscher déconstruit ces mythes à partir de l'étude qu'il a publiée avec Nathaniel Mead comme auteur principal dans la revue International Journal of Cardiovascular Research & Innovation. Cette étude repose sur 341 sources médicales :
Mythe 1 : le SARS-CoV-2 cause plus de myocardites que les vaccins. Les hommes de moins de 40 ans ont 6 fois plus de risques après la seconde dose de Moderna (97 cas par million) qu’après une infection (16 par million).
Mythe 2 : la myocardite vaccinale est légère. Au contraire, 96 % des cas confirmés par le CDC ont nécessité une hospitalisation, et plus de 50 % montrent des dommages à long terme à l’IRM, avec un taux de létalité estimé à 10-20 %.
Mythe 3 : les bénéfices l’emportent sur les risques. Une étude de Fraiman et al. indique 1 événement indésirable grave par 800 vaccinés ARNm, contre 1-2 par million pour les vaccins traditionnels.
Et Hulscher conclut : les injections d'ARNm provoquent beaucoup plus de myocardites que l'infection à la covid. La maladie est souvent très grave et mortelle. Les risques l'emportent largement sur tout bénéfice théorique. Il est donc normal que certains chercheurs appellent à retirer les vaccins ARNm en raison de leur cardiotoxicité potentielle.
Une hausse des AVC chez les jeunes
Un article du New York Post du 3 juin 2025 rapporte une augmentation de 14,6 % des AVC chez les 18-44 ans entre 2020 et 2022, selon le CDC. Le Dr Mohammad Anadani cite des facteurs comme l’hypertension, le diabète, l’obésité, le stress et l’inactivité physique. Les contraceptifs oraux et les boissons énergisantes (200 mg de caféine par canette, limite : 400 mg/jour) augmentent les risques indirects. La cause exacte reste incertaine, et le rôle des vaccins est débattu.
Controverses : vaccins ou infection ?
Sur X, le Professeur Jeffrey S. Morris explique : « si seulement nous avions une littérature scientifique éclairant cette question et ce qui pourrait augmenter le risque d'AVC pendant la pandémie... De nombreux articles montrent un risque considérablement accru d'AVC après la COVID-19 » et ajouter : « de nombreux articles ont examiné les liens potentiels entre la vaccination et les accidents vasculaires cérébraux, mais n'ont trouvé aucune association »
Il semble donc contester l’idée que les vaccins soient responsables de la hausse des AVC, attribuant celle-ci au virus : Il cite des études montrant que le virus provoque des caillots sanguins et une inflammation, augmentant le risque d’AVC pendant et après l’infection, parfois jusqu’à trois ans. Cela contraste avec les affirmations de Nicolas Hulscher et de The Focal Points, qui pointent les vaccins.
Des risques neuropsychiatriques alarmants ont été observés
Deux articles soulignent des risques au-delà des cardiovasculaires. Une étude de Thorp et al., basée sur les données VAERS de 1990 à 2024, identifie 86 signaux de sécurité neuropsychiatriques graves liés aux vaccins ARNm, dépassant les seuils CDC/FDA (PRR ≥ 2). Parmi les résultats :
- Démence : 140 fois plus probable
- Idées suicidaires : 150 fois plus probable
- Psychose : 440 fois plus probable
- Caillots cérébraux : 3 000 fois plus probable
Une autre étude a détecté des protéines Spike dans 43,8 % des vaccinés, persistant jusqu’à 17 mois dans les artères cérébrales, avec une réponse inflammatoire.
Défiance et effets secondaires en France
Un sondage réalisé le 12 mai 2025 par MIS Group pour France-Soir et BonSens.org, auprès de 1 200 Français, révèle une défiance massive. Sur la vaccination, 45 % rejettent le vaccin COVID-19, 56 % déplorent ses effets secondaires, et 73 % jugent qu’il est inefficace. De plus, 52 % ont perdu confiance en la vaccination en général à cause des « mensonges » du gouvernement.

Le sondage pointe que Santé Publique France aurait pu masquer la non-efficacité des vaccins et l’ampleur des effets secondaires, suggérant qu’une plus grande transparence sur ce qui était vraiment connu à l’époque par les autorités auraient pu grandement affecter la volonté des Français d’aller se faire vacciner.
Dans une autre enquête des 27-28 mars 2025, 9 % des vaccinés déclarent avoir ont subi des effets indésirables significatifs nécessitants d’en parler à un médecin, soit environ 4,51 millions de personnes sur 50,063 millions de vaccinés de 18 ans et plus. Enfin, 69 % estiment que leur consentement n’était pas éclairé faute d’informations équilibrées.

En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) surveille les effets secondaires des vaccins COVID-19, confirmant un risque rare de myocardite chez les jeunes hommes après les vaccins ARNm.
En 2025, le ministère de la Santé a renforcé la pharmacovigilance, mais la défiance croît. Alors que les études démontrant des problèmes bien plus importants que prévus sortent, les autorités tardent à les prendre en considération, ou même les ignorent sous couvert de désinformation ou de complotisme dans ce qui s'apparente de plus en plus à une désinformation institutionnelle qui frôle la tromperie.
Malgré cela, les autorités maintiennent que les vaccins ont réduit les hospitalisations et décès, mais des associations comme BonSens.org dénoncent un manque de transparence et des chiffres sous-estimés par Santé Publique France, réclamant une commission d’enquête. Plusieurs questions épineuses seront aussi à traiter, notamment celle de l'obligation vaccinale imposée par la loi de certaines profession, dont les militaires, ainsi que celle d'autres professions qui ont subi une quasi-obligation vaccinale afin de pouvoir exercer leur métier comme les pilotes. Quelles sont les vérifications effectuées par les autorités sanitaires militaires afin de garantir que cette vaccination n'a pas affecté la santé des troupes, particulièrement des jeunes soldats qui n'étaient pas sujet à un risque particulier de la covid ? Idem pour les navigants et les pilotes pour qui la gestion du risque est prépondérant afin d'assurer la sécurité des passagers - l'EASA a-t-elle fait des investigations particulières pour se prémunir contre une prise de risque non mesurée aux pilotes et par là même aux passagers ?
Une question complexe
Les vaccins COVID-19 pourraient être liés à des problèmes cardiovasculaires, comme la maladie coronarienne et la myocardite sévère, et à des risques neuropsychiatriques. Leur efficacité reste questionnée, faute d’essais contre placebo rigoureux. En France, la défiance est alimentée par des sondages suggérant des millions d’effets secondaires et un manque de transparence. Les AVC chez les jeunes pourraient être dus à l’infection plutôt qu’aux vaccins, selon certains experts.
Pesez ces risques avec un médecin, surtout si vous avez des antécédents médicaux.
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